"Hi clever boy, it's good to see you" ft Léo

What if I hadn't returned? What would you have done ?:sword:x Léo & Emeraude x "Hi clever boy, it's good to see you"Je serais bien tentée de dire que la pire des erreurs que j’ai pu faire dans ma vie ait été de suivre Cayden jusqu’à l’Institut, mais alors, je mentirais. Cet endroit m’évoquait certes des souvenirs que j’aurais préféré oublier mais aussi son lot de souvenir à garder. Je ne pouvais pas complètement le détester, j’y avais rencontré Némésis, Connor, y avait retrouvé Léo… Il était dur de détester un lieu dans lequel on avait rencontrer des personnes précieuses. Alors non, je ne pouvais pas haïr cet endroit autant que je le voudrais.
Et avec que j’y avais vécu, il avait depuis bien longtemps cessé de m’impressionner, pour autant j’aurais dû. Surtout qu’y revenir était risqué, voir même suicidaire compte tenu de ma position. Mais après deux mois sans nouvelles, après m’en être échappée, deux personnes méritaient d’avoir des nouvelles. Et je savais très bien que l’un pourrait faire passer le message à l’autre plus aisément que moi.

M’approchant de la bâtisse, j’en restais néanmoins très loin, assez loin pour ne pas être remarqué. Vérifiant qu’aucune ombre n’étaient dans les environs ou risquaient de me trouver, je finissais par apposer ma main au sol, laissant mon pouvoir m’envahir et les ombres venir jusqu’à moi. On aurait tort de ne pas croire qu’elles sont vivantes, elles voient bien plus de choses que nous.
Une fois sûre d’en avoir amassé, je les envoie faire passer un message : trouver Léo et l’amener jusqu’ici.

J’ai arrêté de compter les secondes, minutes passer à me concentrer sur les ombres pour qu’ils arrivent jusqu’à moi. Mon nez à vraisemblablement commencer à saigner mais tant que ma vision est nette, je suis tranquille, enfin normalement.
Il faut un petit moment avant qu’il ne soit là, mais lorsqu’il est là, je laisse les ombres retrouver leurs foyers. Et c’est bizarre, comment, pendant quelques minutes aucun de nous ne bouge, comme s’il fallait vérifier que l’autre n’était pas simplement un mirage mais bien réel devant nous.
J’essuie mon nez avant de m’avancer avec un sourire, c’est qu’il m’a manqué cet idiot. Lui et son estomac énorme, ses blagues idiotes et son pouvoir si cool. Alors évidemment, je ne peux que le prendre dans mes bras.
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"Hi clever boy, it's good to see you"

La journée avait commencée normalement : entrainements de bases, exercices des dons, rien de bien particulier. Rien, jusqu’à ce qu’un détail assez invraisemblable vienne perturber tout ça. Je n’y fis d’abord pas très attention, après tout des ombres ce n’est pas chose qui manque à Silence. Enfin dehors surtout, à l’intérieur c’est quand même moi courant tellement les lieux sont… lumineux. Et c’est ça qui a fini par me mettre la puce à l’oreille : des ombres là où il n’y aurait pas dû en avoir. Interloqué, je me détache du groupe avec qui je me rendais en pause et fixe un instant ces ombres mouvantes qui semblent vouloir m’attirer avec elles. Serait-ce un piège ? Y aurait-il un manipulateur d’ombres dans le coin a qui j’aurai fait du tort sans m’en souvenir ? Non, je ne connais qu’une manipulatrice d’ombres, mais elle n’est plus là… Elle ne PEUT PAS être là… Si ?

Je dois en avoir le cœur net. Jetant un coup d’œil autour de moi afin de m’assurer qu’il n’y a plus personne aux alentours, je commence à suivre les ombres qui filent, comme pressées de m’amener au point de rendez-vous. Mais je dois pourtant les ralentir, devant être prudent afin de ne pas me faire repérer et surtout, si c’est vraiment elle, de ne pas lui amener quelqu’un d’indésirable…

Il me faut donc plusieurs longues minutes pour enfin réussir à sortir et rejoindre… Emeraude. C’est bien elle… Après deux mois sans nouvelles, elle est là, devant moi. Le nez en sang qui plus est, mais elle ne semble pas s’en formaliser. L’essuyant d’un revers de manche, elle fini par s’avancer vers moi ave un sourire et me prend dans ses bras. Pour ma part, je bug toujours, ne sachant trop comment réagir. Ma première pensée une fois que l’information de sa présence fût bien assimilée fût que j’étais ravi de la revoir. Ma deuxième fût qu’elle était folle d’être là. Du coup, une partie de moi voulait lui rendre son étreinte et l’autre la repousser pour l’engueuler et la renvoyer bien loin direct. Mais cela faisait tellement longtemps que finalement mes bras se refermèrent sur elle malgré tout. Je peux bien profiter un peu de sa présence avant de lui faire la morale sur son inconscience…

« Tu m’as trop manqué Em. Mais t’es folle d’être revenue. »

Ma voix est douce, pas encore moralisatrice sur le coup. Je me laisse emporter par l’étreinte avant de m’écarter légèrement, sans la lâcher pour autant, afin de pouvoir l’observer.

« En plus c’est avec cette tronche que tu viens me trouver ? Tu aurais pu faire un effort ! »

Je rigole évidemment, mais elle est en effet pâle d’avoir dû pousser son pouvoir et il reste des traces de sang qui commence à sécher sur son visage.

« Tu vas bien ? Tu as trouvé un endroit sûr où te cacher ? Pourquoi es-tu là ? Tu sais que c’est dangereux non ? »

Bon ok, faudrait peut-être diminuer un peu le débit des questions là… Mais après deux longs mois, c’est plus fort que moi…

lumos maxima

@Emeraude Nyx :love:

What if I hadn't returned? What would you have done ?:sword:x Léo & Emeraude x "Hi clever boy, it's good to see you"C’est fou comment le contact humain m’avait manqué, un vrai contact humain amicale et pas juste deux/trois visages croisés rapidement lorsque je m’approchais trop près des habitations. Cette étreinte dure combien de temps ? Une minute ? Deux minutes ? Ce n’est pas comme si le temps avait une réelle importance, pas maintenant tout du moins. Je sais que je suis folle d’être revenue mais, il le fallait, c’était comme ça, comme un besoin qui nous ronge jusqu’à ce qu’il fût assouvi.
Un besoin qui m’arrache mon premier rire depuis deux mois, il faut dire que je dois clairement avoir une sale tête, deux mois dans la forêt -enfin façon de parler- ça n’aide pas à se réveiller en bombe atomique comme on voit sur les vieux magazines.

Pourtant une fois le rire fané, l’armada de questions que je pressentais arriver est lancé. Il les pose si rapidement que j’ai presque peur qu’il ne commence à hyperventilait pas manque d’oxygène. Posant mes deux mains sur ses épaules je fixe mon regard dans le sien avant de commencer à parler.

« Léo respire. Tu vas nous faire une syncope si tu ne t’arrêtes pas. Je vais bien, je n’ai pas pris une vraie douche depuis deux mois et l’eau des lacs est gelée comme l’enfer mais je vais bien. Je vais abominablement bien. Et je me fiche que ce soit dangereux, j’avais besoin de te voir. De te faire savoir que j’allais bien »

Etrange...ou pas. Je n'étais pas rassurée de le savoir avec Cayden dans l'Institut. Il était plus jeune, c'était ce qui se rapprochait le plus d'un petit frère, et il était, en quelque sorte ma dernière famille. Evidemment que j'avais besoin de le voir ! Je n'avais même pas à me justifier !

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"Hi clever boy, it's good to see you"

Emeraude éclate de rire à ma remarque sur sa tête. Ca fait du bien de l’entendre rire… Cela faisait si longtemps…

Mais le questionnement fini par prendre le dessus. Em’ pose alors ses mains sur mes épaules et m’enjoins de respirer. Stoppant mon flot de questions, je prends alors une grande inspiration tout en souriant à sa remarque. Elle m’assure alors aller bien, même si niveau hygiène c’est compliqué. Sérieux ? C’est son souci le plus important ? Mais ça expliquerait sa sale tête…

« Désolé… Ca me fait super plaisir de te voir et je suis content d’avoir enfin de tes nouvelles. »

Je le prend alors à nouveau brièvement dans mes bras avant de reprendre.

« Je vois que tu vas bien, même si tu fait vraiment peur à voir… Tu es restée dans la forêt ? »

Bon ok elle ne fait si peur que ça, mais cela se voit que ça fait des semaines qu’elle traine dans la nature malgré tout… Et ce n’est pas sans risques. La forêt est dangereuse et elle pourrait finir par tomber sur quelqu’un de l’institut, lors d’une mission où d’un entrainement par exemple… Et puis toutes les bestioles qui grouillent dans tous les coins…

« Comment as-tu fais pour survivre tous ce temps ? J’avais peur qu’il t’arrive quelques chose… »

lumos maxima

@Emeraude Nyx :little heart:

Désolé pour l'attente... :brill:

What if I hadn't returned? What would you have done ?:sword:x Léo & Emeraude x "Hi clever boy, it's good to see you"Une nouvelle embrassade, une douce promesse pour me sortir que je fais vraiment peur à voir. Et je ne peux m’empêcher de rire à nouveau. Cette remarque devait sans doute être l’euphémisme du siècle, des semaines de survie ne pardonnent pas, surtout sur Noctis. Et alors que je m’apprête à le taquiner, il me demande déjà comment j’avais fait pour survivre.
Clairement, cela n’avait pas été simple, les premières quarante-huit heures avaient été exténuante, trouver un endroit où se cacher, s’assurer de ne pas être suivi, d’être protéger. Puis trouver de quoi manger, voler, courir, se cacher, voler, courir, un cercle sans fin devenu une routine. Même si je ne volais que lorsque cela était nécessaire. Je pouvais au moins remercier l’Institut pour ça, ils avaient améliorer des techniques de survie précaire pour me transformer en véritable combattante.

« J’ai trouvé un vieil entrepôt, sûrement un vestige des premiers arrivés sur Noctis, j’y suis rester quelque temps puis j’y suis partie. Je bouge tout le temps et je laisse des fausses pistes. J’utilise mes pouvoirs pour me débarrasser des bestioles, même si certaines ne sont pas très effrayée par les ombres. Pour le reste je fais ce que je peux. C’est…dur mais on s’y fait. Ce ne sera jamais pire que l’Institut. »

Enfin, c’est ce que je pensais. Je ne m’étais jamais senti à ma place dans cette bâtisse. Pas même lorsque nos trios s’étaient reformés, c’était dur de trouver l’endroit auquel on appartenait. Peut être que le mien avait disparu avant même que je ne sache qu’il était là. Un peu comme lorsque l’on se rend compte de l’importance que l’on accordait à un objet ou à une personne lorsque celui-ci disparaît.

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