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"My Wonderland is shattered. It's dead to me."

Sujet: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Mer 29 Jan - 22:48
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Sophie Ovide

Is it mad to pray for better hallucinations?

"My Wonderland is shattered. It's dead to me." MDbVBwf6_o

Nom : Ovide
Prénom : Sophie
Age : 19 ans
Groupe : Les Mutilés
Orientation sexuelle : Sapiosexuelle
Origine : Certainement française de par son nom, asiatique par ses traits, personne ne sait réellement, encore moins elle-même. Mais elle a vécu en Amérique.
Métier : Bibliothécaire
Avatar : Jennie Kim

Caractère :

Sophie c'est un mélange entre une enfance brisée, une adolescence retirée et une jeunesse malmenée. C'est l'éponyme d'une douce folie acide. Parce que pour se protéger elle a du faire bien des concessions, oublier et cela l'a mené à ne plus savoir d'où elle venait ni qui elle avait autrefois pu être. Pour une femme qui peut voir le passé, elle ne se souvient plus du sien, et voir le futur lorsque le sien est si incertain ne lui laisse qu'un goût amer en bouche.

Alors aux yeux des gens, Sophie elle est joviale, on ne la comprend pas mais elle semble heureuse à parler toute seule ou dansant dans les rues en bousculant certains passant. Ses yeux sont pétillants de malice et son sourire est juvénile, c'est l'expression qu'on lui voit le plus souvent parce qu'au final, elle aime bien voir les autres sourire alors elle est la première à le faire. On peut souvent trouver la créature en train de lire un livre et il ne faudra jamais se demander pourquoi elle le tient à l'envers parce que c'est connu, elle voit des choses que personne ne peut voir, pas même elle parfois. Au début, elle paraîtra si difficile à comprendre, qu'on se demandera ce qui se cache derrière son rire cristallin, on voudra creuser afin d'apercevoir les plaies béantes et on se rendra rapidement compte qu'elle est simplement folle, folle alliée, et que y a rien à comprendre.

Parce qu'en vérité Sophie elle sourit parce qu'elle haït le bonheur des autres donc elle fait croire qu'elle en a plein elle aussi, du bonheur. Elle ne lit pas les livres à l'envers sans aucune raison, elle tente d'y trouver un message caché, n'importe quoi qui pourrait l'aider. Sophie elle est comme une baie vitrée, généralement personne ne la voit avant de rentrer dedans et puis on finit par la pousser pour continuer sa route. Donc maintenant elle préfère parler aux hallucinations, parce qu'elles au moins ne fuient pas dès qu'elle ouvre la bouche et surtout, elles ne peuvent pas lui faire du mal parce qu'elles ne répondront jamais ni ne la toucheront. Au fond, elle aime pas les êtres vivants, elle pense que ça lui donne de l'urticaire.

Elle a arrêté de s'attacher aussi, parce que ça fonctionnait pas super bien alors c'est mieux d'abandonner. En parlant d'abandons, ça c'est un truc de Sophie aussi. Parce que quand ça marche pas, bah ça marche pas et à force d'essayer on finit par se blesser donc? Vaut mieux pas essayer. Qui ne tente rien n'a rien, cette expression elle l'a prit dans le mauvais sens et ça lui convient parfaitement.
Le vrai visage de Sophie c'est une moue colérique aux yeux charbonneux qui haït la vie et celle-ci le lui rend bien. Elle a déjà tenté d'en finir en buvant 6 litres de coca d'affilé, pensant qu'elle allait exploser mais rien n'est survenu sauf un mal de ventre horrible. Depuis elle haït aussi le coca à qui elle voue une vendetta interminable.
Mais elle mourra un jour, elle le sait. Parce qu'elle parle trop. Et les gens qui parlent trop généralement, ils font pas long feu. Alors elle attend sagement de trop parler à la mauvaise personne.

En bref avec Sophie, mieux vaut ne pas poser de questions parce qu'on ne voudra certainement pas entendre les réponses.


Pouvoir :
Divination
Niveau de maîtrise : 1/10

Son pouvoir, elle ne l'a jamais contrôlé et pourtant il a toujours fait partie de sa vie quotidienne. Sous ses yeux, se déroulent passé, présent et futur dans des illusions plus réelles que jamais faisant du vrai et du faux, deux jumeaux indiscernables. Seul les paroles peuvent produire un effet de discernement et lui permettre de définir le présent; Quand au passé et futur, les deux se mélangent dans une danse frénétique auxquelles elle n'arrive pas à donner de dates. Elle pourrait assister à un accident de voiture en pensant être dans le présent pour se retrouver à un événement du passé qui pourrait aussi être un du futur. Chaque endroit à son histoire qui raconte une action importante ou dérisoire allant du meurtre à une demande en mariage. Mais à quoi sert-il de le voir si elle n'arrive pas à détecter la chronologie? Bien souvent rien. Et les illusions sont tellement devenus de vieilles ombres atroces que Sophie n'y prête plus grande attention, mélangeant présent avec le reste dans une migraine horrible. Au final l'on pourrait dire de Sophie qu'elle n'a pas grand pouvoir, la demoiselle est présument folle.

Limites: Pour voir le passé ou le futur d'un événement elle doit se trouver à l'endroit précis où ce dernier à eu lieu et encore, il n'est pas sûre qu'elle puisse voir ce qu'elle recherche. Un endroit à une histoire chargée et elle ne peut pas choisir le moment qui va se dérouler sous ses yeux. Le seul moyen c'est qu'elle revienne plusieurs fois en croisant les doigts pour avoir le bon scénario. Elle peut aussi assister à un meurtre du futur sans savoir que ce dernier en est un, hormis si elle connait la personne, puisqu'il n'y a jamais de dates ou d'heures aux choses qu'elle voit. De plus, il est peu probable qu'elle change le futur puisqu'elle a essayé pour sa mère en lui indiquant sa mort mais cela a précipité la chose.

Conséquences: Sophie est folle, alors oui à un certains degré, qui pourrait s'améliorer si elle apprenait à se contrôler seulement elle n'y arrive pas. Et même si c'était le cas, les lieux sont trop souvent chargés d'histoires qui se sont passés ou qui s'écrivent et cela lui semble être comme un poid qui pèse sur ses épaule, une charge fictive qui pourtant est fatigante. En effet, il y a souvent trop d'illusions en même temps qui ne cessent de parler, de pleurer, de rire ou encore de hurler pour les plus sordides. Rien que dans sa chambre, parfois, un couple apparaît forniquant et elle ne peut l'empêcher qu'en les touchant pour les faire disparaître; Alors d'autres apparaissent au galop. Elle n'est jamais seule, en paix et en silence, cela a joué sur son mental et depuis, elle délire. Le manque de sommeil aussi force ses émotions incontrôlés. Elle ne pourra jamais contrôler leurs apparitions car ce serait contrôler trop de souvenirs et destinées en même temps.

Histoire :

"I want to forget! Who would choose to be alone, imprisoned by their broken memories?"

- Maman, maman, regarde ce que j'ai trouvé! somma la petite brune en tenant dans ses mains une jolie pierre qui, pour elle, avait la forme d'un coeur.

La femme aux longs cheveux noirs, penchait sur l'évier sale ne daigna pas regarder l'enfant qui gigotait dans tous les sens. Non, elle était trop occupée à récurer une poêle usée.

•••

- Maman, maman, regarde le voisin m'a offert un dessin! Il dit qu'il l'a fait à l'école! Dis moi maman, quand est-ce que je pourrais aller à l'école moi aussi? demanda la petite en balançant ses jambes dans le vide, assise sur la table miteuse et manquant de s'écrouler à tout instant.

La femme aux longs cheveux noirs, penchait sur l'évier sale ne daigna pas regarder l'enfant qui gigotait dans tous les sens. Non, elle était trop occupée à récurer une passoire délavée.

•••

- Maman, maman, pourquoi tu ne me parle plus maman? Tu sais, je ne suis pas une menteuse! Je vous ai vraiment vu à l'étage et vous vous disputiez si violemment! Mais il n'est plus là hein maman! Alors tu peux me reparler? minauda la petite assise en tailleur au pied de sa mère, ses yeux chocolat posées sur elle dans une attente interminable.

La femme aux longs cheveux noirs, penchait sur l'évier sale ne daigna pas regarder l'enfant qui gigotait dans tous les sens. Non, elle était trop occupée à récurer une assiette fissurée.

•••

- Maman, maman, parle moi s'il te plaît maman... J'ai si peur de l'orage, maman parle moi... Répond moi... souffla la petite entre deux sanglots tout en serrant entre ses bras maigres une vieille peluche pourtant si cher à son coeur.

La femme aux longs cheveux noirs, penchait sur l'évier sale ne daigna pas regarder l'enfant qui gigotait dans tous les sens. Non, elle était trop occupée à récurer une fourchette tordue.

•••

- MAMAN, MAMAN, DIS LEURS QUE TU ES LÀ, PARLE LEURS! hurla la petite fille aux couettes retenant ses cheveux sales tandis qu'elle se débattait de l'emprise d'un homme vêtue d'un uniforme de force de l'ordre sous les yeux affolés de la voisine.

La femme aux longs cheveux noirs, penchait sur l'évier sale ne daigna pas regarder l'enfant qui gigotait dans tous les sens. Non, elle était trop occupée à récurer une spatule rouillée.

- Il n'y a personne petite, arrête de te débattre, je ne te veux aucun mal!

Mais la gamine continuait à hurler à plein poumon en secouant ses fins membres comme une anguille. Finalement, c'est un coup de son coude effilé dans le nez de l'homme qui l'obligea à la lâcher et elle se rua sur le corps de sa mère, avant de s'arrêter net devant, à quelques millimètres à peine. Elle ne devait pas la toucher. Elle ne se souvenait plus pourquoi mais elle ne devait pas la toucher. Une brise rentra doucement dans la cuisine par la fenêtre ouverte et l'enfant plissa le bout de son nez en reniflant l'air. Sa mère sentait toujours le salpêtre et la poussière... Pas le rien. Dans un sanglot, elle avança une main hésitante qui traversa le vide et soudainement il n'y avait plus rien devant ses yeux remplis de larmes.

- Maman? hoqueta-t-elle avant que ses jambes ne faiblissent et qu'elle ne tombe.

Le silence s'installa soudainement, malgré la discussion agitée de la voisine et du policier, rien ne parvenait à la gamine qui se recroquevilla sur elle-même en reniflant péniblement. Il y avait comme un trou dans son esprit, quelque chose qui grattait pour faire surface mais qu'elle refusait d'admettre, un sombre souvenir dont elle ne voulait pas voir la couleur. Bientôt, tout autour d'elle fût un carnaval d'uniforme après que le policier soit allé voir à l'étage. Tous se hâtaient d'entourer la miteuse maison d'un bandeau jaune signalant une scène de crime. On emporta la petite à l'arrière d'un camion de pompier qui évaluèrent un certain traumatisme chez elle, certainement dû à la découverte du cadavre, l'enfant avait-elle du imaginer sa mère continuer de vivre. Elle se laissa faire, se laissa promener de mains en mains avant d'atterrir à l'arrière d'une voiture, emmenée dans un orphelinat afin de s'en débarrasser le plus vite possible. Pendant le voyage, la petite dû se boucher les oreilles à cause des hurlements de son voisin de siège, criant son innocence mais personne ne semblait en être dérangé. Lorsqu'on l'obligea à sortir du véhicule afin de la confier aux mains d'une bonne femme, elle se tourna pour dire au revoir au hurleur mais ce dernier avait disparu.

•••

- Essayons une dernière fois d'accord? Et j'aimerais que tu réfléchisse réellement d'accord? Fouille ton esprit pour le moindre petit indice, okay? ordonna gentiment le psychologue en tentant d'être le plus doux possible face à l'enfant têtu qu'il recevait aujourd'hui pour une enquête en cours.

Sophie, elle, se contentant de regarder l'homme avec de grands yeux étonnés, ses jambes se balançant dans le vide dû à sa taille n'allant pas avec le siège d'adulte où elle avait insisté pour s'asseoir. Le policier à ses côté, l'observer avec attention, prêt à bondir sur n'importe quelle information qu'elle pourrait dévoiler.

- Recommençons donc depuis le début, tu t'appelle Sophie Ovide et tu as 8 ans c'est ça? reprit le psychologue.
- 8 ans et demi, coupa la petite.
- Oui 8 ans et demi, pardonne moi. Et tu ne connais pas le nom de ta maman?
- Je vous l'ai dis, elle s'appelait maman.
- Non mon ange, vois tu tout le monde a un nom, et ta maman devait en avoir un aussi, intervient le policier avec un doux sourire.
- Non... Elle s'appelait maman! Je ne suis pas une menteuse! recommença la petite après quelques secondes de réflexion.
- Très bien, oui... Et vous n'aviez pas de papiers? Ta maman ne devait jamais remplir des documents?
- Le truc où il faut écrire sur des feuilles? Si mais je vous ai dis, elle les brûlait à chaque fin de journée. Elle disait que ça l'aidait à éclaircir ses pensées.
- D'accord... Rien d'autres?
- Non.
- Revenons en donc à cet homme, Peter Mcbrey, qui était-il pour toi et ta maman encore une fois?
- Il était l'amoureux de ma maman, ma maman criait tout le temps son amour.
- Nous avons déjà vu ce sujet, il y a des possibilités que ta maman ait crié pour d'autres raisons qui sont...
- Ce n'est qu'une enfant! gronda le policier en interrompant effectivement le psychologue qui changea aussitôt le sujet.
- Ce monsieur, Peter, dit que tu as dis à ta maman qu'elle allait se vider de son sang, est-ce vrai?

Aussitôt, la petite baissa la tête en regardant ses chaussures neuves et cirées tout en triturant le matérielle de sa jupe. Elle secoua alors la tête négativement. Soupirant, les deux hommes se regardèrent avant de re tenter une approche.

- Allons, nous n'allons pas recommencer encore. Il ne faut rien nous cacher sinon celui qui a fait ça a ta maman pourrait toujours courir les rues.
- Ma maman m'a interdit d'en parler, marmonna la fillette.
- Mais ta maman n'est plus là... N'est-ce pas?
- Guillaume! s'insurgea le policier, ce que le dit Guillaume balaya d'un geste de la main.
- Les gentilles filles ne disent pas des mensonges.
- Je ne mentais pas!! J'ai vu Peter frappait maman et ils hurlaient tout les deux malgré mes plaintes! Et puis maman est tombée sur le sol et elle n'a plus bougé alors j'ai voulu lui faire un câlin mais ils ont disparus tous les deux! Quand je l'ai dis à maman, elle était très en colère... Elle disait que je ne lui avais apporté que du malheur et qu'elle ne me laisserait pas encore gâcher sa vie...
- Bien... Très bien... Dis moi Sophie... Y a-t-il d'autres personnes hormis Jérôme ici dans cette pièce, avec nous? demanda le psychologue doucement.

Aussitôt, la petite leva sa main et pointa du doigt un enfant qui jouait avec des figurines, assit en tailleur par terre. Mais lorsque les deux hommes suivirent, ils ne virent que la moquette orange qui aurait besoin d'un petit nettoyage.

- Et qui est-ce?
- Je ne sais pas, il ne s'intéresse pas à nous. Et quand ils ne s'intéressent pas à nous alors ils disparaissent souvent.
- Ils disparaissent? Dis moi à quoi ressemble-t-il?
- Oui ils disparaissent quand je les touche. C'est un garçon... Il doit pas être plus vieux que mon âge et il-
- Très bien Sophie, j'en ai assez entendu merci, coupa abruptement le psychologue tandis que le policier l'a regardé d'un air navré.

Elle fût alors poussée en dehors de la pièce, dans la salle d'attente, où elle grimpa sur une chaise entre une vieille dame et une femme tenant un bambin sur ses cuisses. Soudain, des exclamations surgirent du bureau où les deux hommes étaient restés. Sophie se leva alors et colla son oreille contre la porte en bois.

- CE N'EST QU'UNE ENFANT À L'IMAGINATION DÉBORDANTE! rugit la voix du policier.
- Jérôme calmez vous je vous prie. Si cette enfant comme vous le dites, dit vrai et peut voir des choses que nous ne pouvons, alors il faut en référer aux autorités supérieures. Cela peut être dangereux pour ses proches comme pour elle-même.
- DANGEREUX?! EN QUOI VOIR UN PETIT GARÇON EST DANGEREUX?! EST-CE ELLE QUI A TUE SA MÈRE OU CE TYPE SANS CETTE TARE?!
- Les choses qu'elle peut voir sont dangereuses! Remettriez-vous en doute ceux qui nous protège?
- ELLIA N'EST PAS UN DANGER! hurla le policier à plein poumon.
- Ellia? Jérôme... Cette fillette n'est pas votre sœur... Et j'espère que vous vous en rendrez rapidement compte avant que je n'en informe vos supérieurs, susurra le psychologue si bas qu'elle eut du mal à l'entendre.

Se tournant alors vers les autres patients en décollant son oreille de la porte, Sophie eut un petit sourire en retournant s'asseoir à l'endroit qu'elle venait de quitter.

- Ils ne parlent pas de moi c'est bon, confia-t-elle à la vieille femme à côté, mais celle-ci ne l'écoutait pas.

"This is good for me. I'm not insane! I didn't kill my family. I am fine. I'm not mad. I am innocent, I mean, not guilty!"

Le trajet avait été silencieux durant des heures, Sophie dormant durant tout le long, sa tête brune appuyée contre la fenêtre tandis que la pluie battait tranquillement contre, lui servant de berceuse alors que le policier avait les yeux sur la route et le paysage désolée qu'il franchissait. C'est alors qu'ils ne leurs restaient plus qu'une petite vingtaine de minutes avant d'arriver à destination qu'il décida de la réveiller, secouant doucement son épaule jusqu'à ce qu'elle ne s'étire longuement, montrant qu'elle était bien éveillée.

- Nous sommes bientôt arrivés, marmonna Jérôme en évitant soigneusement son regard.
- Je vais enfin savoir où tu m'emmène? demanda-t-elle en souriant, gigotant sur son siège, tout excitée malgré son réveil à l'idée de ce voyage.

Le policier, mal à l'aise, se râcla la gorge et hocha simplement la tête pour toutes réponses. Et elle lui posa pleins de questions, surexcitée, auxquelles il ne répondit pas, se contentant de continuer à regarder le route tant est si bien, que la petite finit par se taire en pensant qu'ils jouaient maintenant au roi du silence.
Une vingtaine de minutes prévues plus tard, la voiture se gara devant un vieil entrepôt désaffecté, les deux sortirent de l'automobile et elle suivit de suite le policier qui prenait de grandes enjambés comme pour la semer. Lorsqu'ils entrèrent dans le bâtiment, Sophie resserra ses mains sur son blouson en frissonnant, l'air était encore plus humide à l'intérieur. Ils s'arrêtèrent devant un petit groupe composé de trois hommes et deux femmes la regardant avec un intérêt particulier.

- C'est elle? Demanda l'une d'elle, celle aux cheveux blond.
- Oui, confirma le policier en évitant toujours son regard.
- Parfait, vous pouvez disposer, ordonna l'autre femme, celle aux cheveux roux.

Sur ces mots, il tourna les talons, mais la petite lui attrapa alors la main avec ses grands yeux larmoyant. Les trois hommes lui faisaient peur, elle ne voulait pas rester seule avec eux.

- Je veux rentrer... marmonna-t-elle en lui serrant la main.

Mais la rousse s'approcha et l'obliger à le lâcher malgré les débattements de la petite qui commença à pleurer parce qu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait mais que ces inconnus ne lui inspiraient pas confiance. Le policier sembla un instant hésiter, fit un pas vers elle mais la blonde en fit un vers lui et il recula, baissa les yeux et s'en alla, sans regarder derrière lui une seule fois, la petite qui pleurait sous la poigne ferme de la femme qui la traîna sans ménagement jusqu'à une voiture garée au milieu de l'entrepôt, elle l'y jeta presque sans ménagement.

- Allons, allons, pleurer c'est pour les petites filles faibles tu n'en es pas une n'est-ce pas?

Mais Sophie, du haut de ses 9 ans, ne répondait pas et continuait à pleurer à chaude larme. Et soudainement, une main s'abattit avec fracas contre sa joue, lui coupant pleurs et souffle pendant une micro seconde.

- Tu v'as m'obéir maintenant, n'est-ce pas mon enfant? susurra avec une fausse douceur la blonde qui venait de prendre la place de l'autre tout en caressant les cheveux brun tressés.

Apeurée, l'enfant hocha simplement la tête en gardant ses mains serrées contre sa poitrine. Puis son regard se posa sur les sièges avant où elle pouvait voir l'arrière du crâne d'un homme et d'une femme dont elle ne pouvait deviner l'âge ne voyant que leurs chevelures, mais l'homme était gros et avait une certaine calvitie tandis que la femme avait des cheveux court brun et bouclés.

- Tu vois des gens n'est-ce pas? sourit la blonde.
- Oui...
- Que font-ils?
- Rien... Ils parlent...
- Ils parlent? De quoi parlent-ils?
- D'expériences... d'expériences pour prouver que le gêne-

Elle fût éjectée de la banquette arrière par l'un des hommes et le petit groupe la regardait maintenant avec de grands yeux surpris mais surtout hostiles qui l'obligèrent à se rouler en boule, plongeant son visage sur ses genoux pour ne pas avoir à les regarder. Ils commencèrent alors une discussion agitée.

- Ce n'est pas ce qu'elle devait voir Katarina! siffla l'un des hommes.
- Je pensais qu'elle verrait la mort de Carole! C'est ce qui semblait être prévu! Pas qu'elle l'entendrait parler de ses projets!
- On devrait la supprimer.
- Tu es fou?! Tu imagine ce qu'elle pourrait nous rapporter?!
- Elle sera incontrôlable comme tous les autres dans son genre!
- Allons bon mon cher Alfred, tu ne pense pas assez grand, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle m'a chargé de repérer ses prochaines expériences et pas toi. Toi tu es seulement là pour les imprévus n'est-ce pas chaton? Alors ferme la et emmène la dans la camionnette.

Un silence, seulement suivit d'un grognement approbateur, suivit les dernières paroles et la petite fût soulevée comme une moins que rien afin de la traîner derrière eux et la balancer sans ménagement à l'arrière sombre et crasseux du véhicule, les portes se fermant derrière elle, coupant tout espoir de s'échapper de cette situation qu'elle ne comprenait pas.

"Wonderland has become quite strange. How is one to find her way?"

Le temps. Voilà un mot aussi important que dérisoire à l'allure lente comme trop rapide, que malgré nos efforts, nous n'arrivons jamais à attraper, glissant sans arrêt entre nos doigts comme l'air. C'est ce genre de songe qui tournoyait dans la petite caboche d'une Sophie âgée de 16 ans, peut-être et demi. Les jours se confondaient dans cette petite pièce blanche et devenaient impossible à suivre. Pour seule compagnie, les fantômes du passé ou du futur de cette pièce, aussi seule qu'elle, aussi silencieux que la solitude. La seule raison pour laquelle elle connaissait son âge résidait dans le fait qu'on le lui souhaitait chaque année, le même jour, enfin normalement. Mais après maintes tentatives de rébellion et insultes, Sophie avait apprit rudement à se taire et faire confiance. Alors elle se taisait et obéissait parce que c'est ce qu'on attendait d'elle et elle était trop peureuse pour faire autrement.

Étendue sur le lit une place, les yeux dans le vide, elle entendit la porte s'ouvrir, comme un hurlement dans ce silence pesant. Elle ne bougea pas, parce que généralement, on ne voulait pas qu'elle bouge. Des bruits de pas étouffés lui parvinrent sur le sol en mousse, parce qu'ils avaient peur qu'elle se blesse, parce qu'on lui avait dit qu'elle ne devait pas se blesser. La mousse ne servait à rien, Sophie aurait obéit. Doucement, un visage familier apparut dans son champs de vision et toujours ce même faux sourire.

- J'ai 17 ans? demanda doucement la brune, peu habituée au son de sa propre voix.
- Pas encore mon enfant. Mais j'ai une surprise pour toi.

Elle aurait aimé dire qu'elle n'aimait pas ses surprises. Mais on lui avait apprit à se taire, alors la brune n'ajouta rien, se contentant de se relever pour se mettre en position assise. La blonde, qui, elle l'avait apprit, se nommait Marley, lui demanda de la suivre ce qu'elle fit. Et les deux sortirent de la pièce blanche. Cela était déjà arrivé, ça restait rare mais pas impossible. Toujours à trois pas derrière elle car Marley n'aimait pas que l'on marche à ses côtés, comme son égal, Sophie laissait traîner son regard sur ses pieds, ainsi elle ne pouvait pas les voir, les illusions. Les murs claires n'étaient rien comparés à ces dernières, rendant sa réalité irréelle tant de fois.  
Elles sortirent alors du laboratoire. Et Sophie s'arrêta quelques secondes, la lumière du soleil était si différente de celle électrique. Dans une goulée d'air, elle regarda le paysage autour d'elle qui n'avait rien à voir avec les meubles blancs de sa chambre. Sa chevelure fût alors tirée, la ramenant à la dure réalité que la vie n'est pas aussi belle que l'image qu'elle nous laisse voir.

- Je suis pressée Sophie.
- Oui madame, s'empressa la brune en rentrant à son tour dans la voiture.

Lorsque la portière claque, elle eut des frissons, quand reverrait-elle la lumière du jour? Etait-ce la dernière fois? N'en avait-elle pas assez profité?

- Il est temps que tu devienne utile mon enfant. J'ai réussi à convaincre le comité que tu étais bien dressé, et ils ont accepté de te laisser sortir, sous ma surveillance cela va de sois. Tu comprend que tu m'es donc redevable n'est-ce pas?
- Oui madame. Merci madame.
- Bien. Tant que tu auras un bon comportement, tu resteras libre, sous ma tutelle, ne t'avise pas de me décevoir Sophie.
- Oui madame.

Elle était libre. Comme un chien de compagnie au bout d'une laisse à qui on accorde le temps d'un pipi de renifler les fleurs.

"Who set that bloody train in motion? Where has it come from?"


Sophie devait travailler pour Marley, Sophie devait la plupart du temps, se taire et sourire, Sophie devait charmer certaines personnes, Sophie devait rejeter d'autres personnes, Sophie devait surtout, trouver la failles des ennemies de la cause comme l'appelait Marley. Une cause secrète que Sophie ne souhaitait finalement pas connaître. Mais voilà, Sophie ne plut pas à Marley parce que Sophie est nulle. Elle ne différencie pas le futur du passé et s'est souvent grillée seule en parlant à une personne qui en faite n'existait que devant ses yeux. Et puis elle choisit pas ce qu'elle peut voir et ça aussi c'était un problème. Bien souvent, Sophie a finit avec des bleus, allongée sur le lit, sanglotant jusqu'à ce que épuisée mentalement, elle ne s'endorme. Ses yeux chocolats étaient vides de tout, rien ne pouvait se lire dans ces prunelles dont la propriétaire avait perdu l'espoir il y a bien longtemps.

Et puis un jour, assise sur le canapé dans une robe verte immonde destinée à réhausser la beauté de Marley, Sophie s'est vue. Assise en face d'elle, sur l'autre canapé, portant cette fois, une robe jaune canaris, les traits de son visage vieillis, les cernes sous ses yeux que le maquillage ne pouvait plus cacher et ce même regard mort. Alors elle hurla, à plein poumon et lorsque Marley arriva pour la calmer, Sophie continua à hurler et écrasa un vase près d'elle sur le jolie crâne blond qui devint sanguinolent sous les coups répétés de Sophie. Des émotions qu'elle ne se connaissait pas porter revenait à la charge, surchargeant son petit corps d'adrénaline. Lorsque Marley ne bougea plus, elle s'enfuit, et elle courut si vite qu'elle pensa toucher la lune qui illuminait le ciel. Oh oui elle courut si vite qu'elle devenait l'ami du vent lui-même.
Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle s'effondra, ses jambes ne pouvant plus continuer, éreintées. Et dans sa bonté, le destin plaça sur sa route, un gentilhomme qui l'emmena dans sa ferme solitaire afin de la laisser se reposer.

Lorsqu'elle se réveilla, il lui donna de nouveaux vêtements, ceux ayant appartenu à sa mère et il la nourrit, demandant en échange qu'elle aide aux tâches, ce qu'elle fit. Sophie reprit vie, comme une plante arrosée par de l'affection. Et puis ils parlèrent longuement les chaudes nuits d'été, lui racontant comme il avait tout perdu parce que sa mère avait caché une grande somme des ressources avant de se faire tuer par des pillards.
Alors Sophie elle mit deux mois, deux semaines et cinq jours mais elle trouva une vieille femme un jour en train d'enterrer une petite caisse dans la grande, près du foin. Alors elle creusa, et creusa jusqu'à déterrer la caisse contenant l'or de son sauveur. Elle le rejoignit en criant à la joie, bonheur pure!

- Comment l'as tu trouvé? demanda le vieux fermier, surprit en observant la caisse.
- Je l'ai vu!
- Tu l'as vu?
- Disons que... Je peux voir certaines choses, que d'autres ne voient pas... murmura la brune, trop confiante, trop éprise d'un modèle paternel qu'elle n'avait jamais eut.

Le vieil homme se referma presque aussitôt comme une huître. Il la remercia mais sa chaleur avait disparu. Ce soir là, il lui conseilla d'aller se coucher tôt et partit en ville, lui informant qu'il voulait simplement déposer l'argent à la banque le plus vite possible, alors Sophie alla se coucher.

"Only the insane equate pain with success."

Elle ne se réveilla pas grâce au chant du coq comme elle en avait prit l'habitude, ni avec les doux rayons du soleil caressant son visage mais avec la voix grasse d'un homme qui la secouait sans ménagement. Surprise et désemparée, elle se leva aussitôt mais retomba, ses jambes bizarrement molle. L'homme en revanche n'attendit pas et l'agrippant par le bras, il la traîna de force jusqu'au pont, où il la lança sans ménagement par dessus bord. Heureusement, deux autres jeunes avaient subis le même traitement et la voyant suffoquer et peiner à rester la tête hors de l'eau, l'attrapèrent chacun d'un côté pour la tirer jusqu'à la rive où ils se laissèrent tous tomber. Lorsqu'ils reprirent leurs respiration et leurs esprit, Sophie tenta doucement de se relever, se tenant sur ses jambes flageolantes.

- Nous pensions que tu étais morte... chuchota la fille.
- Tu n'as pas bougé pendant tous le voyage... continua le garçon.

La brune fronça alors les sourcils en se laissant retomber par terre, simplement soulagée de savoir que ses jambes fonctionnaient toujours, durement mais toujours. Tout semblait être un rêve et bientôt elle s'éveillerait dans ce lit confortable à la ferme, l'odeur du bacon et des oeufs chatouillant ses narines et la douce chanson du fermier apaisant son coeur. Mais elle eut beau se pincer, elle resta là, mouillée, sur cette plage à la brume épaisse et poisseuse où le ciel semblait gris, sans aucune nuance.

- Morte...?
- Non tu dormais sûrement. C'est peut-être pour ça que tu avais autant de perfusion, répondit la fille.
- Où sommes nous? souffla Sophie  pour qui il était impossible de réfléchir avec ce trop pleins d'informations.
- Noctis...

Et l'horreur que cela provoqua en elle lui fit vomir de la bile sur le sable poisseux de la plage.

"Make your survival mean something, or we are all doomed!"

Ils mirent presque une journée à rejoindre les abords d'une ville à la couleur aussi terne que la brume. Il y avait tant de monde, trop de monde, beaucoup disparaissait lorsqu'elle les touchait, les autres lui lançaient des regards irrités. Elle ne trouva sa place que grâce à une vieille femme dont elle décrit le fils défunt, cette dernière lui offrit un emploi dans sa modeste boutique de livres ainsi qu'une chambre à l'étage dans son appartement miteux. C'était moins bien que la ferme, mieux que la chambre blanche molletonnée. Sophie devint alors le fantôme d'une existence dont elle n'avait pas demandé à voir le jour, se consolant parfois la nuit, lorsque les ténèbres l'angoissaient en se disant que la mort devait être une formidable aventure. Et puis, bientôt, elle devint bizarre, moins morne, plus loufoque, presque pas là tout en était trop présente. Elle riait dans un coin sombre, chantonnait des berceuses plutôt macabres, buvait du thé dans des chapeaux, manger des pages de livres en énonçant que cela l'aiderait pour sa diction, brûlait des mèches de cheveux afin d'utiliser les cendres comme fard à paupière. Sophie déraillait subissant le contrecoup des traumatismes et d'un pouvoir qu'elle ne contrôlait pas. Toutes ces personnes, ces meurtres, ces mariages, ces grossesses, ces rires, ces larmes, trop de bruit l'entourait, elle ne pouvait jamais fermer l'oeil sans entendre un pet, un éternuement, un hoquet, n'importe quel bruit! Alors Sophie arrêta de se battre parce que la vie semblait plus drôle comme ça.

- Vous et le cadavre auriez fait un charmant couple. Cette pauvre fille abandonnée sur le plancher, elle est toujours là mais au moins comme vous les aimez, silencieuse, rigola-t-elle.
-Sophie tu fais encore peur aux clients?! cria une vieille voix de derrière une étagère emplit de livres en tout genre menaçant de tomber avec une horloge bob l'éponge dont les bras aiguilles tournaient à l'envers.
- Euh je devrais y aller... s'excusa aussitôt le client en question, se précipitant hors de la boutique en marchant sur...
- N'ECRASEZ PAS JOSIE MALOTRUE!! hurla Sophie après lui en le voyant piétiné le pauvre cadavre de l'adolescente.

A propos de moi :

Hello, hello! Moi c'est Hecataa, de mon petit surnom sur les jeux vidéos, je suis un pure produit du sud de la France et j'ai 22 ans! Je fais du RPG depuis que j'ai 14 ans (je suis nulle en maths, je vous laisse calculer) et seulement depuis quelques mois sur forum, où un nouvel univers s'est ouvert à moi et j'aime beaucoup! J'adore écrire des histoires ayant une imagination débordante! Anyway, cant wait de jouer avec tout ce qui passeront par là!  :mouton:
PS: J'adore les alpagas.

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Halloween Solsken
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 8:54
Adonis Green
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Adonis Green
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Commentaires : "My Wonderland is shattered. It's dead to me." Uc9w
Why should i hurt my friends when i want protect them with my power?
Bievenuuuuuuue ! On espère que tu vas te plaire ici. Hâte d'en savoir un peu plus à son sujet :cuty:
Si tu as la moindres question n'hésite pas à me joindre moi ou Némésis par MP sur le forum ou sur notre Discord :pompom:

Bon courage pour la suite de ta petite fiche :little heart:
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 9:51
Alexandre Martinez
Les Mutilés
Alexandre Martinez
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Dans ton coeur : Des cheveux bruns, un sourire, je ne sais plus rien de toi. Quelques images s'ancre dans ma mémoire, des mots doux.. Mais, qui es tu ?

Commentaires : Emeraude Nyx, une étrange personne que j'ai appris à apprécier. Et pourtant, ça n'avait pas commencé comme dans un conte de fée..

"My Wonderland is shattered. It's dead to me." 1581255939-alexxem

Amalya Stoneheart, la personne qui a réussi à me sortir des ténèbres qui m’enlaçait

"My Wonderland is shattered. It's dead to me." 1581256610-amalyaxalex

Wooow, je viens de terminer la lecture de ton histoire    :mm: Elle est géniale ! Genre ce personnage promet de belles aventures sur cette île ! Bon courage pour terminer ta fiche, tu as déjà presque fini, je veux un lien aaaah  :princess dance: Et bienvenue ! :3 J'espère que tu te plairas parmi nous, on est gentils et on donne des cookies  :cookie:
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 19:21
Amalya Stoneheart
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I’m off the deep end, watch as I dive in
I’ll never meet the ground
Crash through the surface, where they can’t hurt us
We’re far from the shallow now
"My Wonderland is shattered. It's dead to me." Tumblr_p0m37hBFTY1w3zifko5_400

Bienvenue parmi nous, contente que tu nous aies rejoints :mouton: :pompom: Ce personnage promet ! :ko: :ko:
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 20:46
Adonis Green
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Commentaires : "My Wonderland is shattered. It's dead to me." Uc9w
Why should i hurt my friends when i want protect them with my power?
Coucou ! :little heart:

Avant de pouvoir te valider je vais te demander une petite chose.
Comme est précisé dans nos règles et notre système de jeu, nous prenons une grande précautions sur les pouvoirs, pour éviter tout abus et qu'il y est une meilleure égalité entre tous les pouvoirs. C'est pourquoi nous sommes un peu plus exigeant sur cet aspect que le reste.
Pour que ce soit clair pour tout le monde, je vais juste te demander de nous définir un peu plus les limites et les conséquences de son pouvoir :cuty:

Une fois cette petite modification apportée, je serait ravie de te valider :ange: :little heart:
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 21:24
Invité
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Alexandre Martinez a écrit:
Wooow, je viens de terminer la lecture de ton histoire    :mm: Elle est géniale ! Genre ce personnage promet de belles aventures sur cette île ! Bon courage pour terminer ta fiche, tu as déjà presque fini, je veux un lien aaaah  :princess dance: Et bienvenue ! :3 J'espère que tu te plairas parmi nous, on est gentils et on donne des cookies  :cookie:
Merci, merci! Je serais ravie d'avoir un lien!

Amalya Stoneheart a écrit:
Bienvenue parmi nous, contente que tu nous aies rejoints :mouton: :pompom: Ce personnage promet ! :ko: :ko:
Merci à toi de m'avoir ramené! Héhé oui effectivement! :fire:

Adonis Green a écrit:
Coucou ! :little heart:

Avant de pouvoir te valider je vais te demander une petite chose.
Comme est précisé dans nos règles et notre système de jeu, nous prenons une grande précautions sur les pouvoirs, pour éviter tout abus et qu'il y est une meilleure égalité entre tous les pouvoirs. C'est pourquoi nous sommes un peu plus exigeant sur cet aspect que le reste.
Pour que ce soit clair pour tout le monde, je vais juste te demander de nous définir un peu plus les limites et les conséquences de son pouvoir :cuty:

Une fois cette petite modification apportée, je serait ravie de te valider :ange: :little heart:
C'est fait! Excusez moi du coup, je pensais l'avoir noté! :baby:
Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   Jeu 30 Jan - 21:37
Adonis Green
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Commentaires : "My Wonderland is shattered. It's dead to me." Uc9w
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Validé !


Tout d'abord bienvenue à toi sur le forum !

C'est parfait ! :little heart: Bienvenuue officièlement sur Noctis.
Tout d'abord wahouu ! Cette histoire que tu nous a écrites, magnifique. On peux dire que tu as eu de l'inspiration :mm:. Ton histoire est vraiment très originale et parfaitement claire et cohérente, que demander de mieux ? Les limites et conséquences que tu as crée pour son pouvoir sont aussi elles très originales et en même temps très déroutantes pour ton personnage, j'adore. Tu as bien exploité cet aspect chez les mutilés de colère/folie que nous attendions. Avec Sophie tu as rendu le pouvoir de divination encore plus intéressant qu'il pourrait l'être à première vue  :nyu: Je ne peux que te valider avec plaisir :cuty:

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter une très bonne et épanouissante (ou pas) aventure sur Noctis ou plutôt en enfer  :nyu:  


Avant que tu puisses démarrer ton aventure, nous allons te demander d'effectuer quelques petites tâches pour que tu puises t'intégrer avec la plus grande des facilités.

Tout d'abord nous allons te demander de te recenser dans ces différents sujets : METIERS et POUVOIRS. N'oublie pas non plus de signaler ton avatar, c'est important. Pour cela tu n'as qu'a suivre les indications données sur chacun des post.

Tu pourras aussi poster ta fiche de lien et ta fiche de rp. Tu peux suivre les modèles proposés sur le post mais tu es libre de choisir ta manière de faire. Tant qu'on peut savoir où tu en es dans tes rps ou dans tes liens.

Une fois que tout cela est fait ton aventure sur Noctis va pouvoir démarrer.

Tu peux aussi aller visiter la boutique, qui te servira a acheter de nombreuses choses utiles dans ton jeu. On t'invite aussi à venir réclamer tes gemmes, sur ce sujet. Tu peux aussi trouver une super mission, à faire seul ou à plusieurs.

N'oublie pas, si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'un des membres du staff, par MP sur le forum ou bar le biais de notre Discord !

Une dernière chose, amuse toi, c'est la règle principale !
Nous te souhaitons une agréable aventure sur Noctis (Ou tout du moins, on l'espère pour toi...  )




Sujet: Re: "My Wonderland is shattered. It's dead to me."   
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