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We are both foreigners

Sujet: We are both foreigners   Dim 26 Jan - 13:33
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@Emeraude Nyx & Cordélia
Il y a des années, ma sœur était elle aussi venue vivre sur cette île, bien avant moi. J'ignore ce qu'elle est devenue et j'ai toujours eu a cœur de ne pas me soucier d'elle. Lorsque j'ai reçu ses lettres, à l'époque de mon adolescence, j'ai été tenté plus d'une fois de les brûler. Mais aujourd'hui, avec l'âge et le recul, je suis bien heureuse de les avoir conservé.

Mon poste m'a permis d'accéder a quelques fichiers confidentiels archivant les arrivés de nouvels habitants. Non seulement j'y ai découvert que ma sœur s'était amouraché d'un mutant mais aussi qu'elle était morte très jeune. Sans surprise, a la découverte de ce destin funeste, aucune tristesse n'a pointé le bout de son nez dans mon cœur : animé par le besoin clinique de retracé des faits, récolter des informations capitales pour la poursuite de mes recherches. Cette déformation professionnelle m'a été plus d'une fois d'une grande aide. Ma capacité à rester impassible devant des situations critiques anxiogène à augmenter de manière exponentielle ses dernières années.

Une de ses nombreuses lettres dans la main, une partie de mon cerveau, à l'arrière plan de mes réflexions, s'occupe de décortiquer le pourquoi du comment. Des gênes mutants dans ma propre lignée ? Le dégoût est la première chose qui s'était accroché sur le dos de ma langue, m'arrachant une grimace. Toutes les lettres sont scellés, les pensées de ma défunte sœur ont traversés les années et je suis sur le point de leur redonner vie. Après tant d'années, il est temps que je découvre enfin celle que je n'ai jamais voulu connaître.

Je fais sauté le seau de Noctis et déplie les feuilles dans une hâte qui me surprend moi-même. L'idée d'avoir pu entretenir un échange épistolaire me fais frémir. Qu'aurais-je pu lui répondre, vu dans l'état de torpeur dans lequel j'étais ?

« Chère Cordélia,
Aujourd'hui, ta nièce est née. Depuis toutes ses années sans aucune réponse de ta part, je garde espoir que tu lises mes lettres, même si tu ne trouves pas la force d'y répondre. Je sais que je t'ai beaucoup déçu par le passé, je te demande de me pardonner. J'aimerai pouvoir te présenter à ma fille et j'espère qu'elle pourra entrée dans ta vie. La famille me tient à cœur, tu l'as toujours su. Même si je doute avoir un jour une réponse de ta part, j'aimerais au moins que tu puisses voir à quoi elle ressemble. Tu trouveras une photo de nous trois dans cette enveloppe et je prie vraiment pour que tu ne brûles pas cette lettre. Je te souhaite beaucoup de réussite, j'espère que tu t'en sors avec papa et maman.
Bien à toi.»


Aussitôt, je fouille le fond de l'enveloppe et en ressort une très belle photo de ma sœur, son mari et leur fille avec une adorable tâche de naissance très reconnaissable. La lettre date d'il y a vingt-deux ans. Je me demande à quoi elle peut ressembler aujourd'hui. D'autres lettres plus récentes sont éparpillés sur mon bureau, je les ouvre et découvre d'autres photos de ma présumé nièce. Les lettres s'arrêtent lorsque la petite Emeraude venait de fêter son troisième anniversaire.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Dim 26 Jan - 17:55
Emeraude Nyx
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Emeraude Nyx
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Emploi : Ancienne étudiante de l'Institut, désormais en cavale
Dans ton coeur : Il n'y a pas de place pour l'amour quand on est quelqu'un comme moi. Aimer est impossible, mon cœur est dans une forteresse dont j'ai jetée les clefs il y'a longtemps... Nul ne saurait les retrouver n'est-ce pas ?

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Emeraude & Cordélia
« Cavale : mot d'argot, action de s’enfuir de prison » Mais si l’Institut n’en a pas l’air aux premiers abords, ce bâtiment est réellement une prison. Je ne sais pas comment Cayden peut considérer cet endroit comme sa maison ; moi ma maison, elle est morte il y’a des années avec Maman et Papa, puis plus tard avec les parents de Cayden.

Même si je suis loin, on peut encore entendre les cris. J’ai utilisé mon pouvoir, comme jamais encore je ne l’avais fait auparavant. J’avais senti les ombres se rassemblaient autour de moi, comme un halo protecteur avant de se disperser, comme des pointes acérées prenant possession de l’endroit. Pour que rien ne me touche, surtout pas Cayden. Surtout pas ce meurtrier.
Comment avait-il pu ? Comment avait-il osé tuer Connor. On s’était promis de finir cette épreuve ensemble ! Rien que d’y repenser, je sentais les ombres grandir, m’entourant à nouveau de leur halo dans ma course effrénée. Rien n’existait autour, juste ce point invisible à l’horizon. Un point qu’il me fallait atteindre pour survivre. Quoi qu’il m’en coute.
Pourtant, cette course semble interminable, la partie consciente de mon cerveau bien enfermé dans un placard étroit pour que seuls mes instincts les plus primaires prennent le dessus. Vous avez déjà vu une chasse ? L’animal qui fuit pour sa survie et la meute assoiffée de sang la suivant de près ? J’étais la proie à cet instant.

L’océan arrête finalement ma course, parce qu’il n’y a rien autour de moi mis à part le sable, les arbres et l’océan. Seulement au départ puisqu’après je suis cernée. Ils s’approchent, leurs uniformes brillent dans le noir comme les dents acérés d’une bête.
Leur façon de décrire un cercle autour de moi, armes pointées pourrait presque être touchante. Mais plus ils avancent, plus leurs ombres se rapprochent et lorsqu’enfin elles atteignent mes pieds, elles semblent prendre vie, je les vois suffoquer les pauvres, cherchant désespérément de l’air alors tout d’un coup, six craquements sinistres se font entendre, six corps tombent au sol dans un bruit sourd. Un bruit atténué par le sable. Mais après c’est mon corps qui tombe, puis le trou noir.

Je veux rester dans les ténèbres, tout oublier même si ce n’est pas possible. Lorsque j’ouvre les yeux, le soleil me brûle la rétine, m’obligeant à les refermer avant de pouvoir me redresser. Leurs corps ont commencé à se décomposer, à peine mais pourtant le temps ne trompe pas. J’ai soif, j’ai faim, j’ai mal. Mes jambes semblent à peine me porter alors que je suis le rivage, la douleur toujours présente.


Présente comme maintenant. Cet inconnu me porte presque, mes jambes traînant sur sol tandis que ma vision se trouble. Quelle idée j’avais eu de vouloir jouer les héroïnes. Je m’étais pris une balle pile dans le flanc gauche et j’aurais honnêtement beaucoup de chance si je m’en sortais vivante.

« Tiens bon petite »


Tiens bon, tiens bon. On voit bien que ce n’est lui qui se vide de son sang ! Sang aussi rouge que certaines des maisons que nous avons croisées, puis soudain il s’arrête de bouger. Je l’entends sonner à une maison. J’entends une porte s’ouvrir et soudain le silence. Le silence juste comme l’Institut, comme c’est ironique que je retrouve ce que j’ai quitté il y a des mois. Peut-être que c’est fini, peut-être que je vais enfin revoir Maman. Je crois me souvenir de sa longue chevelure brune, de ses yeux bleus bienveillant…et de sa voix. Pourquoi j’entend sa voix…

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Sujet: Re: We are both foreigners   Dim 26 Jan - 19:17
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Quelques mois plus tard



Ding!

On sonne a ma porte alors que je suis entrain de me prélasser dans mon bain. Aujourd'hui, rien ne s'est passé comme je l'aurais voulu. Kaï s'est évertué à me contredire toute la sainte journée, comme s'il s'agissait à présent d'une compétition entre nous. Ce n'est pourtant pas compliqué de se rentrer dans le crâne que je suis bien plus qualifié que lui pour mener à bien le projet. Sa compassion et l'humanité qu'il colle a ses mutants ne font que nous ralentir. Certains jours je regrette de lui avoir révélé partiellement mes desseins. L'erreur n'est pas fatale, mais désobligeante.

Je glisse sur le carrelage en tentant de sortir de ma baignoire de marbre. A défaut de pouvoir vivre normalement en dehors de cette île, j'ai le confort de ma fonction. Un juron m'échappe alors que je me rattrape au peignoir gisant sur le bord de l'évier ; il glisse, mon genou frappe contre le carrelage... DING!  
« J'arrive ! »


Je m'enroule dans mon peignoir et me précipite sur la porte. Rien n'aurait pu me faire deviner qu'il s'agirait là de la pire journée de mon existence. Les cheveux trempés et le peignoir béant, je fixe l'armoire à glace qui s'apprêtait à enfoncer une nouvelle fois la sonnette. Mes yeux papillonnent jusque sur le paquet qu'il tient entre ses deux énormes bras. Une jeune femme à moitié inconsciente et toute ensanglanté. Sans la moindre hésitation, je m'empare de la blessée et l'installe sur la table de la salle à manger ; les questions viendront plus tard, mon instinct de médecin prend le dessus. Même s'il est urgent que Noctis arrête de me considérer comme une infirmière, je suis biologiste.

Je fais sauté les boutons de ses vêtements pour accéder plus facilement aux plaies. Après un rapide examen de son état général, je remarque que a balle n'est pas ressortie, il faut l'extraire.

« Ouvre ce placard, il me faut de l'alcool et là, il y a des torchons propre.»

Je m'adresse a ton sauveur. Tandis que de double fond de mon tiroir, je tire un sérum contre les pouvoirs et le nécessaire pour opérer les blessures par balle. C'est justement parce que j'ignore qui tu es, que je préfère t'administrer le sérum pour ma sécurité et la tienne, dans la mesure où à présent, je ne serais pas capable de découvrir ta nature. Du moins, pas dans l'immédiat. Pendant qu'il m'apporte ce que je lui ai demandé, j'installe tout ce dont j'ai besoin. Je nous asperge d'alcool pour stériliser la zone et commence l'opération. Le sérum contient également un anesthésiant puissant. Même si tu reprenais connaissance, aucune douleur ne viendrait déranger mon oeuvre. Les questions me brûlent la langue, mais je reste concentré sur ma tâche.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Dim 26 Jan - 21:46
Emeraude Nyx
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Emeraude & Cordélia
Je sens plus que je ne vois, le vieil homme se déplaçait, enfin vieux, il doit avoir la cinquantaine, peut-être moins. Je commence à divaguer, ce n’est pas bon. Je sens que l’on me passe de bras, des bras plus fins, plus féminin. J’aimerais ouvrir les yeux mais je n’en ai pas la force, peut-être est-ce pour cela que mes 4 autres sens, déjà accrus s’affinent d’autant plus. Le toucher, des bras plus féminins, un corps plus féminin puis une surface dure et plate, légèrement en hauteur, comme une table. Une odeur féminine, définitivement féminine comparé à celle du cinquantenaire, une odeur de propre également. Comme je n’en avais plus senti depuis l’Institut.
Un courant d’air froid me parcourt l’abdomen, et j’ai facilement entendu les boutons de ma chemise valsée sur le sol en une petite mélodie rapide et bien définie.

« Ouvre ce placard, il me faut de l’alcool et là, il y a des torchons propre. »

Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Je ne veux pas de médecins, ils sont trop proche de l’Institut, et si elle me reconnaissait ?  Si elle décidait de me livrer à l’Institut ? Je veux utiliser mon pouvoir mais je ne peux pas, je n’ai plus de force. J’essaie de bouger mais rien ne bouge non plus alors que j’entend le bruit d’un placard, celui d’un tiroir. Et soudainement une piqûre, presque inoffensive en apparence, mais pourtant. Mes sens s’abaissent, mon pouvoir ? Je ne le sens plus, et j’ai peur de ne trop bien savoir ce que le médecin m’a injecté. Ils en parlaient à l’Institut, mais jamais je n’aurais pensé être de ceux qui recevrait un jour un tel sérum. Pour combien de temps agit-il ? Si je ne peux utiliser mes pouvoirs, qu’est ce qui me permettra de fuir dans cet endroit inconnu ?

Le plus étonnant, c’est que même avec des sens moins accrus, je peux l’entendre s’appliquer à la tâche. S’appliquant à retirer cette maudite balle que j’entend être posé non loin de moi. C’est drôle, que la respiration de la femme soit si calme. Je suis quand même arrivée avec un cinquantenaire en pissant le sang et elle vient de m’extraire une balle avant de me recoudre comme si elle avait fait ça toute sa vie. D’un côté, elle a peut-être fait ça toute sa vie.
Ce que tu ne vois pas inconnue, c’est que j’ai peur de ce que tu vas me faire maintenant que tu m’as soignée. Je sais que tu es dans une classe plus élevée que les habitants moyens de Noctis, les gens comme moi, comme ce cinquantenaire ne vivent pas dans des maisons au bel extérieur comme la tienne. Me livreras-tu à l’Institut après m’avoir soigné ?
Je sais que si tu le fais, ils me tueront. Ou peut être décideront-ils de me faire continuer la formation, en étant d'autant plus dure. D'autant plus violent. en faisant de moi un exemple pour tous. Honnêtement...quelle est la pire des issues ?

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Sujet: Re: We are both foreigners   Dim 29 Mar - 9:23
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Emeraude Nyx & Cordélia
La balle s'est défragmentée lors de l'impact, la tâche se révèle plus ardu que ce que j'avais prévu. Dans quelques instants le sérum fera effet, mais pour l'instant, je dois m'occuper d'extraire les éclats ou c'est l'hémorragie assurée. Une chance que la balle n'est pas atterrit dans l’hypocondre mais bien le flanc. Elle a perdu beaucoup de sang et je n'ai rien ici pour lui faire une transfusion. J'ignore également de quel groupe sanguin elle est et ce serait vraiment croire aux fées que d'envisager que son sauveur soit du même groupe que le sien.

Même si j'avais dis vouloir garder les questions pour plus tard, je me dois de collecter un maximum d'informations afin de faire correctement mon travail. 
« Que s'est-il passé ? »


J'attrape les torchons propres qu'il me tends et lui montre ou faire pression pour qu'il puisse m'assister. D'une autre main, je rapproche le lampadaire au dessus de ma nouvelle patiente pour avoir une meilleure visibilité. Et je continue a extraire un à un les éclats de balle. Puis j'entreprends de refermer la plaie, et pourtant je n'ai jamais été très douée pour la couture. Curieusement, la pression psychologique de tuer quelqu'un si je fais un faux mouvement, m'octroie soudainement ce talent avec une aiguille et du fil.

Satisfaite, je reste un instant devant la plaie à présent refermée avant de sortir de ma transe post opératoire. Je commence à détailler l'homme à coté de moi et me souviens qu'une arme est scotché en dessous de la table d'opération de fortune. J'ignore pourquoi je pense à ça à cette instant, mais j'ai bien conscience de vivre sur une île dangereuse, malgré mon statut privilégié. Comment a-t-il atterrit dans un quartier sécurisé, réservé aux partisans du gouvernement ?

« Maintenant, il va falloir m'expliquer. »

Je m'adresse a vous deux. L'anesthésie encore présente dans ton sang doit cependant non seulement embrouiller tes idées mais aussi t'empêcher d'articuler correctement. Enfin, seulement si tu es parfaitement humaine. Dans le cas contraire, ton organisme aurait déjà dû annihiler l'effet anesthésiant pour ne subir qu'une perte totale de pouvoir. Attentive, je t'observe à la lumière artificielle ; tu n'as pas l'air de quelqu'un encore sous anesthésie, tes pupilles réagissent correctement à la lumière, or elle aurait dû être dilatée. Reste à savoir comment vous en êtes arrivé là. Pour l'instant, je ne me montre pas menaçante, mais ma demeure regorge d'armes et de plan d'évasion pour justement pallier à ce genre de situation.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Jeu 2 Avr - 15:03
Emeraude Nyx
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Emeraude & Cordélia
J’ai l’impression que cela dure des heures, ce sérum, cette opération… Cette étrange sensation que tout est flou, tout se déroule de lui-même et nous ne sommes que le spectateur de notre propre histoire. Que s’est-il passé hein ? L’homme ne répond pas et tu n’en tiens pas plus que ça compte, peut-être devrais-je te dire merci de me sauver, même si je me demande si la mort ne serait pas plus douce, un moyen comme un autre de protéger ceux à qui je tiens, de me protéger moi…

Il va falloir expliquer…Expliquer quoi, mes idées sont brouillées, floues, sans début ni fin. Je serais bien incapable de former une phrase même si je l’avais voulu, non pas que je le veuille de toute façon. Tout est si confus que je ne sais pas si je peux parler, si je dois parler.
Le seul point positif dans tout cela est que mes sens reviennent petit à petit, le toucher de cette table sur laquelle j’ai été opérer, le goût amer du sang encore présent, l’odeur d’un antiseptique mélangé à un parfum de savon, j’entend la respiration de mon sauveur, toujours erratique sous le coup de la panique puis je vois enfin ton visage et ta tenue, encore en peignoir hein ? Cela aurait presque pu m’arracher un rire si j’avais la force de rigoler.
Pour autant je préfère me concentrer sur ce que mon sauveur dira…et ce qu’il omettra, même si le pauvre n’avait pas vu grand-chose, non pas que ça me dérange tant que ça finalement. Je ne sais pas si je peux faire confiance à celle qui m’a recousu. Une question simple mais qui pourrait m’apporter tant d’ennui maintenant que mes capacités sont revenues.

« Ecoutez M’dame tout c’que j’sais c’est que j’me faisais braquer et que deux secondes après, la gamine s’était pris une balle pour moi et qu’le braqueur avait disparu. On m’a dit qu’vous étiez médecin j’suis venu. J’avais une dette envers c’te gamine moi. »

Bien malgré moi, cela m’arrache un petit sourire et je tente d’articuler, de prononcer un de rien humoristique comme je sais si bien le faire, mais à la place c’est un son rauque et étrange qui sort ; je fronce les sourcils, sérieusement, ma voix n’aurait-elle pas pu revenir aussi d’un coup ?
En réalité, il me faut quelques secondes de plus pour arriver à sortir un mot puis un autre, espacé de quelques secondes, et encore un.

« De rien…vieillard »

Insolente oui, mais ça le fait sourire. Peut-être parce que c’est le signe que je vais bien, que je ne suis pas morte. En revanche la femme, je n’ai pas l’impression que ça la fasse sourire. Peut-être essaie t’elle de rejouer les évènements m’ayant conduit ici dans sa tête.


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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 27 Avr - 11:30
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Emeraude Nyx & Cordélia
Pas convaincu, la mine circonspecte, Cordélia haussa les sourcils attendant une réponse qu'elle pourrait accepter.

"Je me fiche de connaitre vos états d'âme de dette ou que sais-je, ce que je vous demande, c'est comment vous avez passer la sécurité du quartier." La rousse marqua une pause, l'homme ne lui paraissait pas très intelligent, il allait falloir qu'elle développe plus si elle voulait obtenir réponse a ses questions. "Je ne suis pas le seul médecin de toute l'île, mais vous avez choisi de vous aventurez dans un quartier sécurisé."Son regard se visse sur la jeune femme en question."Et toi, au lieu de jouer les adolescentes torturés, répond à ma question.

Cordélia n'était pas dupe, ou peut-être légèrement paranoïaque sur les bords. Si elle se persuadait que ces deux là n'étaient pas ici par hasard, c'était parce que bien trop souvent, hasard rimait avec mort. Par hasard quelqu'un apparaissait chez elle et par hasard cette personne sortait un couteau, qu'elle lui planterait, par hasard, dans le crâne. Enfin, ça c'était si la personne en question n'avait pas de pouvoir.

Qui disait que tout cela n'était pas un stratagème visant à pénétrer chez elle sans qu'elle ne soit sur ses gardes, afin de l'assassiner. Parce que s'il y a bien une chose que Cordélia savait, c'est que là au dehors, beaucoup de personnes avaient diverses raisons de lui en vouloir et de souhaiter sa mort. C'est ce dont elle était sûr. Maintenant qu'elle était sorti de ce qui s'apparentait à une déformation professionnelle, Cordélia redoutait pour sa vie. Bien qu'elle ne le montrait pas, une certaine tension s'était emparé d'elle. Aucun entrainement au combat et pas de pouvoir. Face à deux personnes, elle ne pourrait rien.

Néanmoins, elle ne montra aucun signe de défiance, elle venait de les aider, ils n'allaient donc probablement pas vouloir la tuer. Mais jusqu'a quand ? S'ils savaient toutes les immondicités qu'elle faisait subir chaque jour aux mutants, qu'elle les ait aidé au pas, sa survie ne serait plus assurée. "Maintenant que vous avez rempli votre dette, je vais vous demander de quitter les lieux." Une demande risqué, mais légitime. Contrairement à la fille blessée, il n'avait plus de raison de rester. "Vous par contre, je dois vous garder en observation." Cordélia s'était tourné vers la jeune femme et tout dans son attitude annonçait qu'elle n'avait pas le choix.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 27 Avr - 18:51
Emeraude Nyx
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Emeraude Nyx a écrit:
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Emeraude & Cordélia
C’est froid comme réponse, très froid. Mais en même temps légitime. Ce n’était certainement pas moi qui lui dirais que la fameuse sécurité était en train de dormir au moment où ils étaient passés et que pour le reste, et bien…heureusement que mon sauveur semblait s’y connaître en électricité. Maintenant que j’y pense, il y aurait sans doute une belle trace de sang sur l’herbe trop verte où il m’avait posé. De toute façon, il n’y répond pas, c’est une information trop importante pour être révélée. Il préfère répondre directement à la deuxième en disant qu’elle était la plus près. Ce qui n’était pas totalement faux non plus. Techniquement, elle était le médecin le plus près de l’endroit après « le médecin bizarre à la tête chelou ». Mieux valait une femme qu’un homme, surtout avec ces personnes, certaines filles parlaient de ce que les riches faisaient parfois, une prise brutale. Sur le continent, ils appelaient ça un viol. Alors, rien que pour ça, je remerciais le vieux de m’avoir amené ici.
Mon regard passe de mon sauver à la chirurgienne alors qu’elle me commande de réponde à sa question au lieu de jouer les adolescentes torturées. Jouer les torturées hein ? Sympathique la comparaison, ironique aussi compte tenu de ma vie.

« Je ne sais pas comment. »

Ma voix n’avait pas tremblé une seule seconde, simplement parce que cela devait rester crédible, et, techniquement, c’était une vérité dont j’avais simplement omis certains passages. Je n’allais pas lui dire : Eh tu sais quoi ? Pour sauver pépé j’ai utilisé mes pouvoirs parce que oui, au cas où je ne te l’aurais pas dit j’ai des pouvoirs, je suis une ancienne étudiante de Silence désormais en cavale et pour passer ta sécurité qui, au fait, était endormie, le vieux a bidouiller deux/trois fils. Mais hé ?  Tu m’as recousue donc je vais me casser merci bien.
Je la vis se retourner vers le vieux pour lui demander de s’en aller tandis que je m’asseyais sur le rebord de la table, je comptais partir avec lui de toute façon. Ce qui ne sembla pas à son goût puisque lorsqu’elle évoqua mon observation, tout son corps me disait de ne pas bouger. Observation ? Sérieusement ? J’avais une tête de rat de laboratoire ?

Et dire que je m’apprêtais à partir avec mon sauveur, j’étais bloquée, si je ne voulais pas paraître plus suspecte que je ne l’étais sans doute, j’avais intérêt de faire ce qu’elle me disait. D’un signe de tête, je confirmais donc à la fois à la chirurgienne et à mon sauver que je ne bougerais pas. Alors, sans parler il sortit de la maison, sortir du quartier serait sans aucun doute plus aisé que d’y rentrer.
Regardant la « couturière » après être sûre que le papi était parti je ne pus m’empêcher de regarder la scientifique et sa tenue.

« Je pense que vous devriez mettre votre peignoir à laver, le sang sec ça ne part pas facilement. Et merci pour la couture mais ça va cicatriser, je n’ai pas besoin de rester ici »

Je me levais donc m’appuyant sur la table et grimaçant légèrement lorsque je senti la nouvelle couture tiraillait légèrement. Ça allait certainement prendre du temps à cicatriser, mais bon, la chance d’avoir des pouvoirs, ça faisait moins mal que ce que ça aurait pu.



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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 25 Mai - 15:29
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Cordélia suivit du regard la sortie de l'homme en question, refermant la porte derrière lui. Elle se débarrassa de son peignoire en plein milieu de la pièce, n'éprouvant pas la moindre gêne face à la jeune femme qui venait de le lui suggérer. Il y avait aussi pas mal de caméra chez Cordélia, et elle ne serait pas étonnée que des petits malins se soient amusés à les pirater pour la mater en toute impunité. Si vous lui posiez la question, Cordélia vous répondrait que les yeux sont fait pour voir, et que tant qu'ils ne faisaient pas de commentaire déplacés en sa présence, leur vie privée ne la regardait pas.

"Merci de t'en soucier, ça me touche énormément." Ironique, la scientifique fait le tour de la pièce et s'empare d'un manteau accroché à porte manteau. "Très bien, maintenant que je t'ai sauvé la vie..."Commença-t-elle en appuyant chaque mot, signe qu'elle ne négociait, mais informait la plus jeune de la suite des événements."tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te garde quelques jours ? Des organes en internes ont été touché, tu risques de faire un choque et la mort foudroyante."

Ce qui était pur mensonge. Mais ça, l'adolescente n'était pas sensé le savoir. Si Cordélia pouvait déterminé si elle était une mutante ou non, ce serait le plus gros des bénéfices. Un spécimen qui avait franchi de lui même les portes de sa demeure ? Sans qu'elle n'est eu besoin de venir la chercher elle-même ? C'était une occasion en or, que la rousse ne voulait pas lui laisser échapper. D'autant qu'elle avait dit guérir vite, ce qui avait éveillé ses soupçons. Un être humain normalement constituer aurait plutôt été rassuré de bénéficier d'un suivi médical. Hors, son attitude, trop désinvolte, indiquait tout le contraire.

Cordélia revint vers elle, et sans lui laisser le temps de répondre à sa question, elle poursuivit.

"J'imagine que pour des raisons que j'ignore, tu préfères éviter les structures médicales, comme, les hôpitaux ? Ils poseraient trop de questions, moi, je n'en pose aucune. Savoir qui tu es et d'où tu viens ne m'est pas indispensable pour te soigner, tu peux garder ses informations secrètes si tu le souhaites." Refermant l'habit autour de sa silhouette, la scientifique se dirigea vers la cuisine et rapporta deux verres d'eau. "Bois. Tu es déshydraté. Ensuite, il faut que je procède à plusieurs examens, si tu n'y vois pas d'inconvénients ?" Elle avait posé la question seulement par pur soucis d'apparence et de politesse. Mais croyez bien que la tornade rousse avait déjà formé son plan dans son esprit. Qu'était-elle au juste ? Si le gêne Solstice était éveillé dans son organisme, quel sorte d'abomination (pouvoir) pouvait-elle bien posséder ?
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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 25 Mai - 16:55
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Est-ce qu’elle vient sérieusement de se déshabiller devant moi ? Bon elle était peut-être bizarre après tout, je détournais les yeux plus par respect que par réel pudeur, à l’Institut j’en avais bien vu des corps nus et même avant cela. Cependant, je peux sentir toute l’ironie de sa voix alors que le froissement de vêtements se fait entendre. Lorsque je la regarde de nouveau, elle porte un manteau et commence à me faire une sorte de leçon de morale.
Je me retiens néanmoins de lui répondre que vu ma vie actuellement, elle aurait pu me laisser mourir. Je suis presque tentée de sortir d’ici et de voir si ce choc et cette mort foudroyante arriveront plus tôt que tard. De toute façon ce n’était pas comme si elle me laissait réellement le choix, et selon ses dires, à la différence des hôpitaux, elle ne posait pas de questions. Cela me fit hausser un sourcil, avait-elle déjà oublié le petit interrogatoire qu’elle venait de faire passer à ce vieil homme sur le comment du pourquoi nous étions ici ?
 
Je la suivais des yeux, la voyant se diriger vers la cuisine et l’idée de partir maintenant était plus que tentante, cependant, je n’eu pas le temps de faire un seul pas qu’elle était déjà de retour, un verre d’eau dans chaque main. Si j’en prend un, je ne le bois pourtant pas, pas avant qu’elle n’ait bu la première dans son propre verre. Hors de question que je me fasse avoir par un quelconque produit, celui qu’elle m’avait injecté tout à l’heure était déjà bien suffisant pour mon organisme.[/justify]
[justify]Mais c’est au mot examens que je tique de nouveau et que mon corps se raidit. De nouveau j’hausse un sourcil. Les examens on en avait l’habitude à Silence, taille, poids, muscle, bilan sanguin, même un bilan psychologique obligatoire tous les mois. Alors merci mais non merci, je n’avais pas besoin que la chirurgienne m’inspecte de nouveau sous toute les coutures. Qu’est-ce qu’elle voulait examiner exactement ? Puisqu’elle savait déjà que des organes internes étaient touchés et qu’elle m’avait prévenue, c’était bon. Travail accomplit non ?
 
« De quel type d'examens on parle là ?»

J'avais au moins la satisfaction d'avoir réussi à rendre ma voix moins méfiante, même si ma question, elle, la reflétait en tout point. Je n'avais aimer les médecins et leurs examens, alors qu'elle m'ait sauver la vie ou non. Elle pouvait toujours rêver si elle pensait que j'allais réagir en mode : Oui bien sûre vas y fait toi plaisir. Qu'elle blâme l'Institut si je n'avais plus de confiance à accorder à leur espèce. Quoi que, elle ne pouvait pas les blâmer puisqu'elle ne savait pas qui j'étais ou d'où je venais. Mais tout de même.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 25 Mai - 17:17
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Cordélia portant le verre d'eau à ses lèvres, détaillant les traits de la plus jeune. Son air un peu insolent avait le don de lui taper sur le système. La rousse, l'espace d'un court instant, se demanda quel genre d'éducation elle avait bien pu subir pour ressortir aussi têtue et impoli. Fermant les yeux et soupirante, la biologiste tourna le dos à l'enfant afin delui cacher son sourire carnassier.

Des examens pour déterminer si tu es aptes à devenir l'un de mes cobayes.

"Tu sais, les examens de routine. Je n'ai aucun dossier médicale sur toi. Pour l'instant tu ne ressens pas encore la douleur, mais dans quelques instants, lorsque le sérum aura perdu tous ses effets, tu seras à peine capable de te redresser." Ayant reprit le contrôle de son visage, Cordélia se retourna et vissa ses iris dans celle de la brune, déterminée. "Je dois savoir quels antibiotiques te donner, selon ton état de santé. Je ne me risquerais pas à une erreur médicale simplement pour un défaut d'informations à ton sujet." Levant une main qu'elle agita devant le visage de l'intruse, elle poursuivit, son regard se perdant sur un point invisible, par dessus l'épaule de son interlocutrice. "Des examens de routines, qui eux, me sont nécessaires."

Finissant d'une traite son verre, Cordélia le claqua un peu trop fort contre le métal de la table sur laquelle était toujours assise Em. Croisant ensuite les bras, elle laissa le silence s'installer alors que la plus jeune semblait rassembler ses pensées. Si elle refusait, les soupçons de Cordélia s’intensifieraient, trahissant le fait qu'elle avait quelque chose à cacher. Et donc qu'elle était possiblement une mutante. Et si elle acceptait, les résultats confirmeraient sa réelle nature. Néanmoins, ils n'allaient pas arriver instantanément, l'analyse en laboratoire prendrait un certain temps. Quoiqu'elle choisisse, sa nature serait de toute façon révélé. Cependant, elle avait tout de même une hypothétique porte de sortie en choisissant de coopérer.

"Mais pour l'instant, je n'ai pas l'intention de t'examiner."Elle jeta un coup d'oeil à l'horloge murale qui ornait le mur à sa gauche et obtempéra du chef. "Il se fait tard. Suis moi, j'ai une chambre d'ami qui pourra très bien faire l'affaire." Cependant, elle resta immobile, attendant de voir si elle acceptait la situation. En réalité, jamais elle n'avait eu le choix, mais Cordélia se faisait une joie d'observer ses expressions du visage. Comment allait-elle réagir ? Bien que, l'issue finale serait la même.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 25 Mai - 19:12
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Imitant ma sauveuse, je bois l’eau plus vite que la normal l’exigerait dès qu’elle eu le dos tourné. Des examens de routine, sérum, ce n’était pas bon. Mais alors pas bon du tout. Ceci-dit, je pouvais toujours jouer les assistés, aie aie, j’ai tellement mal. Faux, absolument faux, je doutais même d’être réellement convaincante. A Silence on apprenait à endurer la douleur et à la cacher, pas à la montrer et à jouer les petits enfants qui pleuraient dès qu’ils se cognaient quelques part.
Mon regard se porta alors sur le verre qu’elle venait de claquer sur la table, enfant, j’aurais été terrorisée par un bruit si fort et si brusque. Maintenant, c’était fou comme ce type de bruit me faisait l’effet d’une goutte d’eau sur la peau, c’était là, mais ce n’était rien en comparaison de certains bruits que j’ai déjà entendu. Si c’est une manière pour elle de m’effrayer et de me pousser à accepter, c’est raté.

Malheureusement, elle n’a pas tort en disant qu’ils sont nécessaires. Si je partais maintenant ou mieux, que je les refusais, elle saurait que quelque chose clocherait. Et au mieux, elle serait assez terrifiée pour que je m'en aille rapidement d’ici -peu probable vu le personnage- au pire, elle préviendrait Silence que j’étais ici et ce serait retour à la case départ, exceptée si mes pouvoirs revenaient et que je la tuais entre temps -peu probable également-. Il valait mieux accepter, la laisser faire son petit délire de docteur, la laisser faire un bon gros dodo dans son lit King size et me barrer d’ici pendant qu’elle dormait.

Je m’efforçais donc de garder un air stoïque alors que je descendais de la table pour la suivre dans les couloirs de l’immense bâtisse. C’était même trop grand pour une seule personne. Ne s’ennuyait-elle jamais ? Sérieusement, rien que l’endroit où elle m’avait soigné faisait la taille de ma « chambre » à Silence, et je n’allais pas la comparer avec ma planque dans les bois parce que là était bien le mot : planque. Je n’osais même pas imaginer à quoi ressemblait sa chambre. Il y a eu tellement de richesse ici que cela aurait pu nourrir mon ancien quartier pendant au moins six mois. L’idée qu’elle travaillait pour le gouvernement s’infiltrait alors de plus en plus, c’était la seule explication possible à sa richesse. Ça ou elle alors elle avait établi un empire criminelle. Peut-être même les deux pourquoi pas.
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Sujet: Re: We are both foreigners   Mar 26 Mai - 0:47
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***


La nuit s'était passé sans encombre. Même si la jeune avait pu projeter s'échapper, on pouvait difficilement sortir de sa demeure une fois le système de sécurité enclencher. Peut-être avait-elle fait des tentatives d'évasion pendant la nuit, mais tout cela, Cordélia l'ignorait, ayant dormi à point fermé jusqu'au lendemain matin. A présent, elle se trouvait dans le laboratoire personnel de la biologiste, adjacent à sa demeure. C'était tout de même plus pratique ainsi pour ses activités officieuses. Nous n'étions jamais à l'abris de subalternes un peu trop curieux.

"Tu es prête pour que l'on commence ?" Sourire qui se voulait avenant au coin des lèvres, Cordélia s'approchant un peu plus.

Elle l'invita à prendre place sur le fauteuil médicale.
"Ne t'inquiètes pas, je vais procéder aux examens de routine." Elle rassemblait son matériel pendant qu'elle expliquait la situation. Sa voix était douce et calme, bien différente de la veille. Son masque professionnel était à des années lumière du spectacle de son corps nu qu'elle avait offert la veille. "A savoir : tension, pouls, réflexes... Ce genre de choses." reprit-elle en lui faisant face, appareil de mesure de tension en main.

Elle lui fit signe de tendre le bras afin de faciliter la prise de tension. A l'instant où la brune tandis le bras, elle aperçoit une marque en forme de croissant de lune. Elle se raidit un instant, avant de rapidement reprendre contenance et commence les gestes médicaux. Dans un même temps, la scientifique fouille sa mémoire, à la recherche d'informations. Elle a l'impression de connaître cette marque, elle a cette désagréable impression de l'avoir sur le bout de la langue.  Quand soudain, ça l'a frappe de plein fouet. La veille, elle ouvrait des lettres oubliées dans le fond de son territoire, et elle regardait cette photo d'une supposé nièce.

Coulant un regard de biais à l’adolescente, elle se demandait si elle pouvait réellement faire partie de sa famille. "Ok ta tension est stable." fit-elle distraite. Passant en pilotage automatique, son esprit eut tout le loisir de vagabondé dans ses souvenirs. Elle, sa nièce ? Elle ne pouvait et ne voulait pas y croire. Bien que ces tâches de naissances n'étaient pas des plus communes, Cordélia avait besoin de plus de preuves que ça pour affirmer son hypothèse nouvelle.

Alors qu'elle s'apprêtait à poursuivre, elle s'arrêta un instant, laissant ses mains défaisant les scratchs en suspens au dessus du bras de sa patiente. Le regard vitreux, Cordélia était perdu dans son esprit sinueux, en oubliant même les fonctions normales, celles de la gestion du corps.
Sujet: Re: We are both foreigners   Mar 26 Mai - 10:43
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Si au départ, j’avais prévu de m’échapper…la tentative avait comment dire échouer ? Pas de mon plein grès à vrai dire, elle m’avait conduit dans la chambre, m’avait donné des vêtements propres -pas mon style mais c’était agréable tout de même-. J’avais pris une douche, m’étais allongée sur le lit -un lit !- avec la ferme intention de rester éveillée jusqu’à ce qu’elle s’endorme mais il faut croire qu’entre temps, mon corps en avait décider autrement. D’une certaine manière cela éveillerait moins ses soupçons que si j’avais disparu en pleine nuit, ceci i j’avais disparue elle n’aurait eu aucun moyen de prouver que j’étais là. Ce que je pouvais haïr mon corps à cet instant.
A présent, je me retrouvais assise sur un fauteuil médical, prête à recevoir mes examens de routine. Cela me rappeler beaucoup trop Silence tout ceci. Néanmoins alors qu’elle prenait le tensiomètre, je tendis le bras ayant au préalable remonter les manches de la chemise qu’elle m’avait prêtée la veille. Je profitais alors du fait qu’elle prenne mes mesures pour observer son « cabinet médical », c’était du matériel de pointe. Pas de la petite camelote. +1 point pour mon hypothèse du gouvernement. Vraiment mon corps était un sale traître.

Tension stable. Comme d’habitude quoi. S’en était presque étonnant vu les derniers mois. Mais si j’entendais les scratchs, je ne sentis pas l’appareil glisser de mon bras et je tournais la tête pour voir qu’elle venait de geler. Enfin pas littéralement mais elle était mentalement à des années lumières, je n’avais jamais dû de regard aussi vitreux depuis Connor. Mauvaise personne, la blessure était toujours aussi fraîche.
Je passais alors ma main devant ses yeux, aucune réaction. Là c'était étrange. Je me décidais donc à toucher son épaule et à la serrer pour la ramener à la réalité. Tant pis si elle n'aimait pas le contact physique, je n'allais pas la laisser zoner alors que j'étais planter tel un arbre sur ce fauteuil.

« Vous étiez à des années lumières. »

Prenant les choses en main, je faisais alors glisser le brassard du tensiomètre de mon bras pour lui tendre avec l’appareil. Plus vite elle aurait fini, mieux ça serait. Je ne comptais pas rester ici des jours et des jours.
Mais c’était la première fois depuis hier qu’elle avait ce type de comportement, j’avais eu le droit au sévère hier, à la colère si on pouvait appeler ça comme ça, la douceur il y a quelques instants. Mais ma couturière ne semblait pas être le genre de femme à se laisser aller à la nostalgie et aux regards vitreux.

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Sujet: Re: We are both foreigners   Dim 31 Mai - 20:37
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***


Dubitative, j'observais l'inconnu prendre les choses en main. N'importe qui, en ayant déjà vu faire à mainte reprise était capable de ses simples gestes. Mon regard suivi alors ses mouvements, avant que je ne reporte mon attention sur son visage. Pas bavarde. C'était au moins une chose dont j'étais sûr. Cette enfant ne s'exprimait pratiquement jamais. A croire qu'être none ayant fait voeux de silence serait une excellente reconversion. Exploitant au moins ce trait de caractère qui m'irritait. Si elle ne disait rien, je ne récolterais simplement rien.

"Tu ne parles pas beaucoup." Pour ne pas dire pas du tout. Ce qui, même sans être exact, l'était presque.

En deux jours que nous nous côtoyons, elle n'avait pratiquement rien dit. Entendons nous bien que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me fasse la grande conversation, mais là, son état en devenait presque inquiétant. Serait-elle encore en état de choc ? Ou encore sous l'emprise du sédatif ? Ce qui était, vraiment très peu probable.

"Très bien, il va aussi me falloir des échantillons de sang à analyser." Fais-je après avoir testé ses réflexes myotatiques en frappant un coup sur son genou. Il n'y avait visiblement pas de troubles à ce niveau là non plus, comme pour la tension.

Préparant par la suite le nécessaire à une prise de sang, j'avais disposé à l'avance plusieurs flacons qui me serviraient ensuite aux différents tests que je voulais effectuer. "Tu n'as pas peur des aiguilles ?" demandai-je tout en me rapprochant avec une seringue à tête, sur laquelle je viendrais visser les flacons au fur et à mesure.

Sans vraiment attendre de réponse, je procédais déjà à la désinfection de la zone. Phobique ou pas, dans les deux cas je devrais le faire et ma manière de procéder serait la même. C'était une question purement professionnelle, destiner à montrer au patient que je me soucie de lui en tant que personne à part entière. Ce qui, en réalité, n'était pas tout à fait vrai. Dans la mesure où mes soupçons sur l'expression de son gêne Solstice n'était pas confirmé, mon opinion à son égard n'était pas encore fait.

Approchant l'aiguille de son bras, je lui jetais un coup d'oeil faussement interrogatif avant de l'enfoncer dans sa chaire après avoir fait un garo avec un tube souple en latex. Premier, deuxième et les suivants. Les flacons se remplissaient. Six au total. Le dernier me servirait évidemment à tester l'ADN afin de confirmé mes soupçons de parenté.

"Tu sais, tu peux t'exprimer librement ici. Nous ne sommes pas dans un tribunal, aucun de tes mots ne sera retenu contre toi." plaisantai-je. Ce qui encore une fois, n'était qu'à moitié vrai. Les résultats scelleraient son sort.
Sujet: Re: We are both foreigners   Lun 1 Juin - 23:51
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Tu ne parles pas beaucoup, sans doute parce que je n’avais rien à dire. A Silence, on apprenait à fermer sa gueule, et les seules fois où je l’ouvrais c’était pour faire chier mon monde, enfin surtout les instructeurs. Quand il s’agissait de Léo ou de Némé,, voir même d’Alexandre, les choses étaient différentes. Sans doute parce que ma relation avec eux était différente, il n’y avait pas de rapport de force. Ils ne cherchaient pas à me briser depuis des années pour que je devienne une gentille petite ombre prête à obéir aveuglément au moindre de leurs ordres.
Je la laissais désinfecter la zone de ma futur prise de sang -non pas que ça me ravisse- avant de la regarder se concentrer sur sa tâche.

"Je n’en ai pas peur. Y’a pire comme objet"

Les couteaux, les épées, les armes à feu, les machines de torture, la liste était longue. Ce n’était pas une petite aiguille qui allait m’effrayer. Une façon, deux flacons, c’est étrange de voir mon liquide carmin pour autre chose qu’une blessure devant être soignée.
Cependant je ne pu m’empêcher de lâcher un petit rire ironique lorsqu’elle évoqua la libre expression, honnêtement, sur une île comme Noctis, j’en doutais. Et je ne pouvais m'empêcher de lui faire part de mon opinion sur cette libre expression.

"Sans vouloir vous offensez, pour être née et avoir grandi sur cette île j’ai vite appris que tout ce que l’on disait pouvait être retenu contre nous à un moment ou à un autre."

Trop souvent mes paroles avaient été utiliser contre moi, le premier en liste était évidemment Cayden. Ensuite il y avait eu les hommes et femmes dans les rues, puis Silence, bien que de ce côté-là, j’assumais toutes les paroles que j’avais pu leur cracher à la figure. Et je ne connaissais cette femme que depuis 24 h, hors de question de répéter les mêmes erreurs. Mais quitte à rester ici, autant en apprendre plus sur cette inconnue dont je ne connaissais toujours pas le nom.

"Vous êtes vraiment toute seule ici ? Ou je dois m’attendre à voir de la famille débarquait de je ne sais où sur l’île à tout moment en me posant 40 000 questions ? sur ma présence dans cette maison" plaisantais-je à moitié. C’était mal d’espérer qu’elle n’avait pas de mari ou de gosses susceptible de mener un véritable quant à ma présence dans cette maison. Cela dit, je joutais qu’il y ait réellement quelqu’un autre que sa personne dans cette maison. Pas de photos, pas de jouets, pas de touche masculine.
Grande maison vide, comme la veille, je me fis la réflexion qu'elle devait vraiment se sentir seule dans cette maison. Elle aurait au moins pu prendre un animal de compagnie, un chien ou un chat, y'en avait sur l'île, ou un petit animal inoffensif comme l'on pouvait trouver aux abords de la forêt. A moins qu'elle ne pallie sa solitude par des sorties, de la lecture ou de la musique. Allez savoir


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Sujet: Re: We are both foreigners   
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